Pendant la Seconde Guerre Mondiale, malgré l'occupation, des équipes françaises travaillèrent en secret ce qui permit de produire, dès la fin 1944, un char national, l'A.R.L.44. Panhard de son côté travailla à l'évolution de ses automitrailleuses d'avant-guerre sous la forme de l'E.B.R. qui entra en service au début des années 50. L'étape suivante de la reconstruction de l'industrie d'armement devait être la production du char de bataille A.M.X.50 mais ce fut finalement l'A.M.X.13 qui fut le premier char français conçu et réalisé selon des concepts d'après guerre. La guerre d'Algérie ou plus exactement "les opérations de maintien de l'ordre en France d'Outre-mer" amplifièrent le besoin d'engins légers donnant naissance à l'A.M.L.60 Panhard. L'échec d'une des premières tentatives de coopération militaire franco-allemande nous donna le char de bataille A.M.X.30 et, indirectement le véhicule de combat d'infanterie A.M.X.10. Parallèlement à la mécanisation du corps de bataille, il fut décidé de doter toutes les unités d'infanterie d'un véhicule de transport blindé : le V.A.B. équipa l'armée de terre et le V.X.B. la gendarmerie. Une nouvelle génération d'engin à roues, l'E.R.C., supplanta les automitrailleuses tandis que le V.B.L. remplaça les jeep et autres P.4 dans les zones de combat. Le siècle s'acheva pour l'Armée Française avec l'entrée en service du LECLERC. De nombreux autres blindés furent développés par les industriels français pendant ce demi siècle comme le Fennec, les véhicules Lohr ou l'adaptation blindée du P4. Certains modèles ne connurent la production que pour l'étranger comme les chenillettes Hispano-Suiza pour l'Allemagne ou les Acmat pour différents pays africains.

Dernière mise à jour le 07/05/03